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Surveillance électronique

La surveillance électronique est une forme particulière qui permet d'exécuter une peine privative de liberté de 20 jours à 12 mois à domicile. On parle dans ce cas de "variante frontdoor".

Elle peut aussi constituer une phase de progression dans l'exécution d'une peine de plus de 18 mois. Elle vise dans ce cas à la transition entre le séjour en établissement pénitentiaire et la libération. C'est la "variante backdoor". 

Dans les deux cas, la personne condamnée doit avoir un travail et un logement et disposer d'un raccordement téléphonique ou d'un modem cellulaire permettant la transmission des données de surveillance.

D'entente avec la personne condamnée et les proches qui partagent son foyer, la Section de la probation et de l'exécution des sanctions pénales (SPESP) établit un plan hebdomadaire comportant les heures de travail et celles où la personne est tenue de rester à son domicile.

Pour en savoir plus

  • Le premier rapport d'évaluation a été publié le 30 juin 2003 par l'entreprise e&e, à Zurich. Le projet y est décrit comme un succès. L'attrait des arrêts domiciliaires est évident, leur faisabilité technique est avérée, les coûts sont très avantageux en comparaison avec d'autres formes d'exécution de peines et il s'agit du système le plus adapté sur le plan de la réinsertion sociale. Les rapports ultérieurs ont confirmé ces excellents résultats. Ils ont également souligné le caractère de sanction que revêtent les arrêts domiciliaires. D'autres rapports d'évaluation ont suivi et ont été publiés par le Département fédéral de justice et police (DFJP).
  • Rapports du DFJP
  • Émetteur pour la surveillance électronique
  • Récepteur pour la surveillance électronique
  • Section de la probation et de l'exécution des sanctions pénales

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