Un entretien initial entre l'autorité de placement et les parents sert notamment à définir le cercle des personnes avec lesquelles les jeunes détenues peuvent entretenir des contacts écrits, téléphoniques ou personnels.
Les visites sont possibles uniquement sur annonce préalable. Les visiteurs reçoivent un aide-mémoire sur les points essentiels à respecter.
Les contacts avec l'extérieur augmentent au fil du séjour, à mesure que la jeune gagne en autonomie. L'objectif est de promouvoir l'intégration et de préparer par étapes la libération.
Le développement des jeunes détenues est favorisé par une collaboration constructive avec les parents et les autorités de placement. Le Foyer d'éducation Lory s'efforce donc d'établir un bon contact avec ces partenaires et les consulte lors de la planification du séjour – pour autant que ce soit possible et judicieux.
Informations aux autorités de placement
Après la demande initiale, la procédure d'admission standard du Foyer d'éducation Lory comporte quelques éléments d'enquête, puis une évaluation quant à l'opportunité du placement, qui débouche sur la décision définitive.
Seules les autorités pénales et civiles peuvent placer des jeunes femmes au Foyer d'éducation Lory. Les placements se fondent sur le droit pénal des mineurs (DPMin) ou sur le Code civil suisse (CC).
Sur le plan administratif, les conditions suivantes doivent être remplies:
Formulaire d'inscription dûment rempli
Décision de placement entrée en force
Garantie de prise en charge des frais et approbation des conditions
Les jeunes femmes répondant à l'un des critères suivants ne peuvent pas être admises:
Troubles psychiques graves
Handicap physique ou mental grave
Fortes tendances suicidaires
Risque élevé pour les autres
Section fermée: 1 place
Section semi-fermée: 0 place
Section semi-ouverte: 0 place
Nous avons une liste d'attente. N'hésitez pas à prendre contact avec nous.
Procédure de libération
La libération ordinaire est ordonnée lorsque l'objectif de la mesure est atteint ou ne peut plus l'être. Au cours de la planification de la libération, le foyer et la jeune détenue règlent conjointement avec l'autorité de placement les détails de la vie à venir: logement, travail, formation et aspects financiers. Si cela paraît judicieux, un suivi est mis en place. La libération a lieu au plus tard l'année des 22 ans.
En cas d'évènement grave, il est possible de procéder à une libération rapide, notamment en raison
de troubles psychiques qui ne peuvent plus être traités au foyer ou
d'actes constituant un danger grave pour les autres.
Dans ces cas, nous cherchons une solution appropriée de concert avec les autorités de placement.