Cette page vous permet d'en savoir plus sur la Division cellulaire de l'Hôpital de l'Île.
Organisation
Positionnement
Une institution unique, un travail interdisciplinaire
La Division cellulaire de l'Hôpital de l'Île est une institution de l'exécution judiciaire du canton de Berne unique en Suisse. Elle accueille des personnes détenues qui ont été victimes d'un accident ou présentent des troubles somatiques ou psychiques et qui ne peuvent pas être admises dans un autre hôpital pour des raisons de sécurité ou qui ne peuvent pas être soignées en prison ou dans un établissement pénitentiaire pour des raisons médicales. La Division cellulaire prend en charge des personnes détenues de tous les cantons quels que soient leur type de détention, leur sexe ou leur âge.
La responsabilité des personnes détenues hospitalisées à la Division cellulaire incombe aux médecins et l'équipe de soins de la Clinique universitaire de médecine interne générale. Cette dernière coordonne la collaboration avec les cliniques spécialisées de l'Hôpital de l'Île et avec le service de consultation et de liaison de la Clinique universitaire de psychiatrie et psychothérapie des Services psychiatriques universitaires de Berne (SPU).
La sécurité est assurée par du personnel pénitentiaire bien formé. Celui-ci surveille et encadre les personnes détenues qui bénéficient de traitements stationnaires ou ambulatoires. Nous travaillons de façon professionnelle et interdisciplinaire: avec le cœur et la raison, nous encourageons la responsabilisation, veillons au renforcement des compétences et exerçons avec la responsabilité qui s'impose un travail qui touche tant au domaine de la sécurité qu'à celui de la médecine et de la psychiatrie. Nous assumons cette tâche interdisciplinaire qui lie exécution judiciaire et hospitalisation en collaborant avec tous nos partenaires.
Historique
Une prison à l'hôpital
Une prison existe sur le site de l'Hôpital de l'Île à Berne depuis 1971. Elle disposait au départ de cinq chambres, situées au sous-sol d'un bloc opératoire. Un contrat définissait les compétences des organisations partenaires, en traçant une limite claire entre justice et médecine.
L'accroissement à la fois des exigences et du nombre de personnes détenues a nécessité le déménagement, en 2004, dans de nouveaux locaux. Les conditions ont été créées, sur le plan tant des locaux que de la technique, pour que les personnes détenues nécessitant une hospitalisation bénéficient de l'encadrement et des soins médicaux nécessaires dans un environnement hautement sécurisé.